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14/11/2012

Homme de .. (5)

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     En premier lieu, vous pouvez désormais commander mes livres grâce au système Paypal (« paye ton pote ») sans recourir au préhistorique chéquier, ni au tradiionnel facteur. Je vous rappelle que la Clairvoyance offre les frais d’envoi. Livraison garantie dans la semaine qui suit le paiement, sauf crise cardiaque de l’auteur.

 

    En deuxième lieu, et cela s’adresse aux habitants de Tours et de son agglomération, une aimable et souriante fleuriste expose trois de mes titres, La légende des animaux, Le pot-pourri tourangeau et Sous le regard des étoiles, parmi ses bouquets de rêve. Il s’agit de Nolina, au 124 avenue de la Tranchée, Tours, 37100. Fermeture le dimanche après-midi et le lundi.

    Je recommande chaleureusement la boutique, un véritable plaisir des yeux (même pour les miens, si affaiblis !). Donc, n’hésitez pas, allez chez Nolina, offrez des fleurs et de la poésie avant ou pour Noël, les deux s’associent très bien ! Cela gommera un peu de grisaille…

Homme de Nulle  Part, Homme de Rien !  (1) 

(Extrait de L’insoutenable)

 

V

 

     En lui s’étend la stérilité glaciaire, et le regard s’égare, et le phare s’effare.                    

 

    Ici, l’arbre ne jouira d’aucune chance : la mort sur lui tombe comme une rosée.

    D’abord, le loup, la louve et le louveteau se mésallièrent.

    La langue de la mère déchira le poil du petit.

    De l’amour et de la haine, il subit ainsi le premier apprentissage.

    Une seule nuit, l’ombre de la femme écrivit sa sensualité sur le sable désert.

    La jouissance resta en marge.

    Les mains du joueur s’appauvrirent des dernières cartes.

    Dans ses jours, desquels suppurait l’aigreur, et ses nuits qu’infectait l’insomnie, une barre d’acier abolissait sa bouche.

    Il ne lui resta plus qu’à vivre ce cri, debout, droit et tranchant tel le poignard.

    Des lames de rasoir dansaient dans le miroir, où son propre rictus traçait une brisure.

    Le visage de la réalité se convulsa. Dans les sillons se répandit la folie.

    Il aurait voulu la main compatissante dans ses cheveux, qui aurait dit :

    « Je te comprends. »

    La morsure luit, tombe commune, rosée.   

09:19 Publié dans Poèsie | Lien permanent | Commentaires (0)

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