Médiocrité, mon amour (12 )

Médiocrité, mon amour (1)

12

     Un jour, je commis l’audace de dire, à l’une de mes collègues que, n’enseignant plus qu’à mi-temps, je me considérais désormais plus écrivain que professeur.

 

    Doctement, elle me rappela l’évidence : la chaire nourrissait ma chair, de bonne ou mauvaise chère, mais sans conteste m’alimentait.

     Oui, indubitablement, elle eut raison, d’un point de vue strictement digestif. Reste à savoir si l’homme doit être d’abord considéré comme un estomac…

(1)   Extrait d’un livre qui sera posthume… Autrement dit, j’espère bien que vous l’attendrez longtemps.

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