18/03/2013
Johnny, écrivain (3)
Johnny, auteur littéraire (3)
9 février 2013 (Publication volontairement différée)
Autre mode qui court : débiner ceux que l’on a connus, amis ou parents. Bonne thérapie pour le foie. Vous vous videz de votre bile, puis le lecteur avide d’amertume ou d’aigreur vient boire vos secrétions, à petits verres gourmands. Plus c’est dégueulasse, plus ça schlingue, et mieux c’est réussi.
Imaginez la scène, au bar des Philosophes Amis de la Cirrhose :
« Vous reprendrez un petit verre de fiel, cher ami ? Excellente liqueur, vieillie en fût de chair, millésimes des années cinquante ou soixante. Personne n’a su mieux distiller sa hargne, depuis cette glorieuse période, que notre gentil Johnny. »
09:11 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)
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