Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

14/06/2013

PLC 2

Paul-Louis Courier, ou «  La plume indomptée  » (2)

 

    Mais pourquoi l’amnésie collective, dont nous parlions plus haut, frappa-t-elle l’écrivain tourangeau ? Parce qu’il a été enterré deux fois. La première fois, banalement,  comme tout un chacun… après sa mort. A cette différence près que l’écrivain fut assassiné. La seconde fois, au cours du siècle qui suivit : le personnage fut jugé infréquentable, asocial, anticlérical, enfin pourvu d’une collection de défauts sulfureux à faire frémir les bons bourgeois de chez nous. Pour aggraver son cas, ce trublion gaspilla son énergie en polémiques aujourd’hui oubliées de tous. Et, pour couronner, « banalement trucidé, du moins c’est ce que beaucoup ont voulu faire croire et que « La plume indomptée » conteste, pour une affaire d’ordre « privé ».

 

    Quant à votre serviteur, qui se présenta au « bachot » sous la bannière du Lycée Pau-Louis Courier, sis à Tours, il lui faudra confesser, à sa très grande honte, qui la caricature qui précède résuma longtemps sa connaissance du pamphlétaire « à la plume indomptée » -et terriblement acérée. Jusqu’au jour où, assistant à une conférence de Jean-Pierre Lautman, j’eus la surprise, l’honneur et le plaisir d’entrer pour la première fois en contact avec le véritable Courier.

09:51 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.