Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/09/2013

Soleils de nuit 4

« Soleils de nuit »  de Laurent Vermeersch (4)

 

 

   En février 2008, j’ai rendu visite à Laurent Vermeersch dans son atelier, où j’ai revu ses toiles. Nous avons assez longuement parlé de peinture et de littérature.

     En premier lieu, l’artiste a éclairé ma lanterne sur certains aspects techniques. Pour des raisons de commodité, Laurent Vermeersch utilise de plus en plus la peinture acrylique, de préférence à la peinture à l’huile. La première sèche beaucoup plus vite que la seconde, et le vernis peut être appliqué dans un délai plus court. Par contre, avec l’huile, on obtient plus de mouvements, et une plus grande variété dans les couleurs. 

    Réalisée à l’huile, la toile « Naissance d’une île », paysage où se mélangent la lumière et l’eau, représente une île émergeant de l’obscurité de l’océan. Avant de connaître le titre, j’avais vu la toile comme étant, au contraire, la représentation de l’engloutissement. L’anecdote illustre assez bien les différences d’interprétation d’une œuvre donnée, l’artiste ayant des intentions que le regard d’autrui ne perçoit pas toujours, sans même parler des implications de l’œuvre, que le créateur n’est pas toujours en mesure d’analyser lui-même. J’ai moi-même connu ce genre de situations proches du malentendu, à tel point que parfois, entre le livre que je crois avoir écrit, et celui dont le lecteur me parle, il peut y avoir un gouffre, comme celui de « Naissance d’une île » où je voyais l’image de l’anéantissement ! 

    

 

 

 

 

09:19 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.