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05/09/2013

Soleils de nuit 5

« Soleils de nuit »  de Laurent Vermeersch (5)

 

   A l’occasion de la rencontre à l’atelier, Laurent Vermeersch me parla de son admiration pour Julien Gracq, dont l’un des livres, « Le rivage des Syrtes », semble l’avoir profondément marqué. La référence n’est pas mineure : le romancier, qui refusa le prix Goncourt, est resté en marge de toutes les écoles. La très haute exigence de Julien Gracq était d’abord et surtout, et encore, esthétique. Celui qui se donne une telle ambition se doit aussi de préserver, s’il le faut de façon farouche, la totale indépendance nécessaire à la création artistique. Ce que voulut faire et sut faire Julien Gracq.

    Or, nous savons qu’entre les arts ne se dresse aucune muraille infranchissable. La lecture passionnée de l’œuvre de Julien Gracq n’est probablement pas demeurée sans effet sur la peinture de Laurent Vermeersch, mais l’étude pointilleuse des rapports esthétiques entre les romans, d’une part, et les tableaux, d’autre part, nécessiterait une série de développements, dépassant de beaucoup le cadre de cet article. Aussi vais-je me limiter à l’ébauche d’une réflexion, qui pourra s’approfondir ultérieurement.        

   

 

 

 

 

 

 

10:01 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

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