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13/10/2013

Ces si belles lettres 7

Ces si belles lettres de nos très chers éditeurs (7)

 

   Peut-être fûtes- vous un tantinet trop hâtifs. Je puis vous imaginer. Vous saisissez les trois cent cinquante pages de La morsure du bout des doigts, comme s’il s’agissait d’une chose répugnante. Vous craignez la contagion.

     Quelles insanités a pu inventer cet inconnu ? Avec un pareil pseudonyme, il faut s’attendre au pire : Le Puits ! En voilà un de plus qui se prend pour l’oracle suprême ! Môssieur se veut profond…

    Le lecteur stipendié fronce le sourcil. Le seul titre du tapuscrit le menace : La morsure. Si cette bête allait vraiment le mordre ? De quel animal s’agit-il ? Chien ou serpent ? Prudemment, le lecteur (ou la lectrice) feuillette les premières pages, parcourt de-ci, de-là, quelques paragraphes. En diagonale, bien sûr, ce qui est la meilleure façon de ne pas lire. Le front du gardien (ou de la gardienne) du temple éditorial se plisse et se creuse. Ses lèvres se crispent en une grimace de désapprobation et de dégoût :

   

Extrait de Hautes sources, vastes estuaires, en vente sur ce blog.

 

 

10:26 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

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