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10/01/2014

ANDLOUSIE 7

Andalousie, mon amour 7

 

 (Récit de voyage)

 

   Ce premier soir, nous aurons appris au moins ceci : il existe une variété de poisson appelée « loup de mer », lubina. La bestiole à nageoires est délicieuse. Jamais je ne me serais figuré que ces mots, « loup de mer », puissent désigner un poisson. Ils m’évoquent bien davantage des marins aguerris, à la mine cuite, recuite et cuivrée par les soleils de toutes les latitudes, la casquette dûment placée sur la caboche, la pipe serrée entre les dents. Leur haleine fleure l’iode, elle nous apporte l’écume et les embruns, la bruine et le brouillard, et leur voix peut gronder comme l’océan secoué par l’orage. Qui oserait se colleter avec des costauds de pareille trempe ? Certainement pas votre serviteur !

    La boisson est comprise dans le prix du dîner. Je demande du vin et me figure que l’on va m’en servir un verre. Surprise ! L’homme m’apporte une bouteille d’un cru local, que ma foi je trouve fort gouleyant. Par prudence, je limite ma consommation à l’habituel verre, mais la générosité du geste était inattendue.

    Au total, nous recommandons l’hôtel Alissa pour une étape. Nous ne prîmes pas le temps de visiter le château de Lerma. Lacune à combler, pour une prochaine année.

 

 

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