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04/01/2015

Ulysse 11

Ulysse, l’œuvre multidimensionnelle (11)

(Conférence, donnée au LAC , le 12 avril 2014)

 

IV Méthode et grandes lignes

   L’action se déroule en une journée, le 16 juin 1904, dans les rues de Dublin. A L’odyssée, Joyce emprunte l’armature ; la capitale de l’Irlande lui fournit les matériaux, grâce à sa tante Joséphine, qui lui envoie les documents nécessaires. L’écrivain veut nous donner une image précise de la ville.

   Le livre est divisé en trois parties. Dans la première, la mélancolie de Stephen  Dedalus domine. Le jeune professeur, deuxième personnage principal, incarne le fils d’Ulysse, Télémaque. Il présente aussi des similitudes avec Hamlet.

    De loin la plus longue, la deuxième partie  (douze chapitres)   nous décrit les déambulations de Léopold Bloom, fils de Virag, immigré juif hongrois. Les persécutions, que subirent les peuples juif et irlandais, justifient le rapprochement, voulu par Joyce.

     Baptisé protestant par commodité, devenu catholique pour se marier, mécréant  par nature, Bloom sert de fil d’Ariane. Ses origines étrangères et sa bonne connaissance de la ville font de lui  le guide idéal, pour nous révéler l’envers du décor. 

   L’une des caractéristiques déroutantes d’Ulysse est l’absence d’un narrateur unique ; des narrateurs vont et viennent, sans qu’ils soient nommés, d’où multiplicité de points de vues. Les monologues intérieurs sont transcrits, sans que la ponctuation nous avertisse du changement de voix.

    Le thème principal du livre, selon Stephen, serait : « Le mot le plus connu des hommes : l’amour ».

 

   Oui, l’amour, sous toutes ses formes, physique ou non. L’idéal  tend vers l’harmonie du corps et de l’âme. Stephen, Bloom et Marion (dite Molly), épouse de Bloom, se donnent ce but, comme alternative à une histoire faite de violences. 

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