10/04/2012
De la pauvreté d'expression
De la pauvreté d’expression
De nos jours, beaucoup de personnalités politiques et syndicales, ou même culturelles, invitées à s’exprimer à la radiophonie ne possèdent guère plus que deux expressions : « On est dans « et « On est sur ».
L’emploi de la première personne du pluriel doit leur paraître emphatique, ampoulée pour les oreilles incultes du stupide auditeur.
Je présume qu’il y a, entre les deux formules, une si subtile nuance que mon esprit obtus ne peut la percevoir. Comme cela est pratique, de tout dire en si peu de mots ! A quoi bon s’embarrasser de mille autres façons de s’exprimer, lorsque deux clichés suffisent !
Ne parlons pas des nuances de la pensée, qui filent toutes à l’égout…
09:45 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)
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