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19/11/2012

L'apprentissage dui partage

L’apprentissage du partage

   (Suite de « Voir la vie en rose, avec deux cartes bleues »)

Cette affaire me rappelle ce qu’avait conté, humour britannique à l’appui, le Premier Ministre de sa Gracieuse Majesté, Tony Blair, lorsqu’il discourut à la Chambre des Députés (ne me demandez pas l’année, je n’avais pas la charge de l’agenda).

 

    Il décrivit ses débuts, à Paris, lorsqu’il était étudiant et qu’il travaillait comme serveur, dans un bar, afin de se perfectionner dans notre langue.

    Les autres serveurs lui désignèrent une coupelle, où tous étaient censés déposer les pourboires, qu’ils devaient se partager, à la fin de la journée.

    Or, à l’heure du bilan, le naïf Tony, que plus tard nous vîmes si tonique au poste de « Prime Minister », ce Tony qui n’est pas un blaireau, même pour ceux qui le blairent mal car, comme l’animal qui de mousse tapisse son terrier, il a su capitonner son nid de gauche avec d’inodores Livres Sterling, eh bien oui, il dut s’avouer dupé, car les Gaulois n’avaient pas déposé un sou dans la coupelle, pire que cela, ils avaient empoché les pourboires de l’anglo-saxon.

    Tony Blair conclut :

   « J’avais reçu ma première leçon de socialisme. »

    Je pense qu’il a, ainsi, admirablement, défini l’essence d’une idéologie, que les candides veulent encore nous peindre sous les couleurs du philanthropisme, la plus commune des idéologies :  « I’m number one ! »

11:19 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

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