08/03/2013
Voyage au Pays d'Haistybradu (10)
Voyage au Pays d’Haistybradu (10)
La construction ne subsistait que grâce à un miracle de cohésion, tant les pierres étaient érodées, le mortier creusé, les tuiles branlantes. Une minuscule fenêtre au carreau brisé trouait cette façade proche de la ruine. Le volet, sur lequel rougeoyait la pelade de la rouille, chantonnait sa musique grinçante. Comment imaginer que même l’être le plus fruste vécût dans ce lamentable lcoal, ce gourbi éloigné de toute ville ?
Roc, cependant, alors que trois cents mètres nous séparaient encore de la misérable guérite, gronda, se hérissa, enfin dénuda ses crocs à l’impeccable tranchant. Une odeur fétide vint harceler mes narines, lorsque nous ne fûmes plus qu’à dix mètres du poste. Le chien, grâce à la puissance de son odorat plus tôt averti que moi, avait aussi réagi plus rapidement.
09:19 Publié dans Nouvelles | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.