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22/08/2013

Le questionneur 1

Le questionneur (1)

   

    Ceux qui me connaissent savent que la médecine m’a relégué, sans appel, parmi les amblyopes, plus communément nommés « malvoyants ». Or, je récuse le deuxième mot, à cause de la négativité attachée au « mal ».

    Osons-le : l’aveugle rassure, parce que de lui les « bien voyants » chérissent l’image d’une personne plongée dans la plus totale obscurité. La cécité vous classe, de façon définitive.

    Pour les gens à la vue normale, l’amblyope reste une énigme. Que voit-il et que ne voit-il pas, à quelle distance et comment ? Etre d’une suprême étrangeté, il navigue entre les deux extrêmes supposés, la bien voyance et la cécité.

    C’est oublier premièrement qu’il existe bien des pathologies différentes, qui ne causent pas exactement les mêmes gênes ; deuxièmement, la législation française donne au mot « cécité » un sens plus large que l’on veut le croire. Légalement, beaucoup d’amblyopes peuvent faire inscrire, sur leur carte d’invalidité, la mention « canne blanche » et se servir de la dite canne, au moins pour leur sécurité, lorsqu’ils doivent traverser une rue passagère.

 

"A book worth reading is a book worth buying." John Ruskin

Un livre, qui  mérite d’être lu,  mérite qu’on l’achète.

 (Publicité vue en Grande Bretagne, dans une librairie. A méditer).

09:27 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

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