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07/09/2013

Soleils de nuit 7

« Soleils de nuit »  de Laurent Vermeersch (7)

 

    C’est sur cette limite entre les deux éléments, le liquide et le solide, que se situent les sources de l’imaginaire. Le long des rivages, nous cherchons le mystère de l’inconnu. 

    Il existe aussi, poursuit Laurent Vermeersch, une marginalité des bords de l’eau. L’artiste cite à ce propos l’une de ses références littéraires : « Quai des brumes », de Francis Carco, précurseur de Jean Genet dans l’art de nous conter la vie des truands et  des voyous.

    A noter que, dans toutes les œuvres où paraissent des villes au bord de l’eau, les reflets qu’elles projettent ont presque autant d’importance qu’elles-mêmes. L’image de l’image apporte une note supplémentaire d’onirisme. L’eau devient ce miroir, au-delà duquel nous voulons trouver une réalité bien différente de celle où nous vivons. Pensons aux contes où le héros plonge sous la surface de lacs enchantés, dans les profondeurs desquels tremblent des demeures fantastiques.  

   

 

 

 

 

 

 

10:26 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

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