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15/10/2013

Ces si belles lettres 10

  Ces si belles lettres de nos très chers éditeurs (10)

 

   La sécheresse pincée constitue l’exception. D’une manière générale, ils n’aiment pas nous brusquer, nous les obscurs tâcherons du stylographe impénitent. Le plus souvent, ils nous révèlent ou nous confirment que notre paquet de feuilles noircies d’encre ne correspond pas à la « ligne éditoriale ». Si d’avance nous le subodorions, c’est par mesquine ruse que nous l’avons envoyé.

     Sait-on jamais ? Si telle lectrice ou tel lecteur oubliait de s’armer des  bésicles de la critique, de passer nos pages au tamis ? Le « tapuscrit », pur produit du traitement de texte, passerait en contrebande, ou comme un voyageur clandestin, à fond de cale.

     Que ne ferions-nous pas pour quitter le quai de l’obscurité, pour aborder l’océan de la célébrité ? Une fois en haute mer, ils n’auraient pas le cœur de nous livrer en pâture aux requins de la critique, même si ceux-là ne sont pas les pires. Les confrères et consœurs peuvent aussi avoir les dents très longues… A défaut d’être de voraces requins, il s’en trouve dont le comportement corrobore la vérité du dicton :

    «  Homo hominien lupus. »

   

Extrait de Hautes sources, vastes estuaires, en vente sur ce blog.

 

 

 

09:27 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

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