17/10/2013
Ces si belles lettres 11
Ces si belles lettres de nos très chers éditeurs (12)
D’ailleurs, si les éditeurs ne publient pas nos livres, cela peut être pour deux raisons opposées : soit ils les jugent trop mauvais, soit ils sont trop bons.
De façon évidente, pour le confort de l’ego, afin de préserver les jouissances de l’orgueil, mieux vaut choisir la seconde hypothèse. La tour d’ivoire monte, s’élève, monte plus haut, s’élève encore, même si l’ivoire n’est que du toc.
Du haut de la citadelle, l’écrivain abaisse le regard en direction de la tourbe éditoriale. Qui sont ces mirmidons, ces lilliputiens ? A-t-on jamais vu pareille agitation ? Quels motifs agitent ces bestioles vaguement humanoïdes ?
Extrait de Hautes sources, vastes estuaires, en vente sur ce blog.
08:29 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)
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