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27/01/2014

ANDALOUSIE 24

Andalousie, mon amour 24

 (Récit de voyage)

 

   L’après-midi sera consacré à l’Albaicin, qui fut le quartier juif. Le torrent appelé Darro, bizarrement, est devenu souterrain, pour franchir la place. Il trace, entre les deux collines opposées, celle de l’Alhambra et celle de l’Albaicin, comme un fossé à la grondante profondeur. J’imagine cette eau libre, invisible à nos yeux sous la place. Il me semble presque sacrilège d’imaginer une pareille liberté, soumise au diktat technique.

    Nous progressons par les ruelles pentues et pavées, certaines en escaliers aux très larges marches, vers le sommet de la colline. Blanches et cubiques, les maisons à toits de tuiles orangées s’imbriquent les unes dans les autres, ce qui peut donner l’impression d’une anarchie ou d’un désordre voulu. Néanmoins, il se dégage du quartier une harmonie de formes et de couleurs, où même l’enchevêtrement, je dirai l’empilement, contribue à son charme très particulier.

   

 

 

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