26/01/2014
ANDALOUSIE 23
Andalousie, mon amour 23
(Récit de voyage)
Les mille quatre cents kilomètres qui nous séparent de Tours et de sa fréquente grisaille instaurent une salutaire coupure. Ici, je me grise d’un air qui me ramène à ma jeunesse, aux souvenirs d’amis espagnols et même sud-américains, plus particulièrement à celui de Manuel Béjar, que paradoxalement j’avais connu aux Etats Unis. Parler la langue espagnole signifie fidélité au souvenir d’une profonde amitié.
Nous sommes retournés faire quelques emplettes, ce matin, dans un centre commercial où l’on trouve toutes sortes d’articles.
En amateur curieux des spécialités locales, j’ai fait couper un morceau de fromage de chèvre andalou – et du « manchego », qui n’est pas aussi local, mais ne doit pas pour autant être négligé, M. Cervantès.
Avant de revenir déjeuner à l’appartement, nous flânons autour de la cathédrale et dans les rues avoisinantes, juste pour nous donner un premier aperçu. Les monuments de cette importance nous dominent, si formidablement, qu’il nous faut les approcher, nous en éloigner, revenir vers eux maintes fois, avant de former quelque idée à leur sujet.
10:32 Publié dans Autobiographie | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.