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01/06/2014

Ignominie

Ignominie

 

Pour le bonheur de nos bittes,

Mon Dieu, si tu existes

(Car dans le doute je persiste)

Permets que ressuscitent

Puis parmi nous adviennent

Les antiques vespasiennes,

Impériales d’origine !

Qu’à nouveau le parfum de l’urine

Empeste nos modernes narines !

Là, en gourmande quête de tétines,

Et pour, à leurs noirs porte-jarretelles,

Raccrocher des bas la rose dentelle,

Se retroussaient les pédérastes,

Qui féminisaient leur fausse honte

Par l’artifice de voiles nocturnes.

Là, des blasphèmes d’iconoclastes

Agrémentaient la cabine de ponte,

Où, accroupi, l’on garnissait l’urne

De ces brunes et fétides coulées,

Synthèse glorieuse de l’humanité !

Là, les parois, parcourues

De scatologiques virgules,

S’ornaient de poufiasses crues,

Qui suçaient de mâles et poilus bidules,

Avalaient des litres de sperme, 

Sans que le dégoût germe !

Ah, si vraiment d’après les lieux d’aisance

L’on peut d’une nation  jauger la culture,

La nôtre s’apparente à Byzance,

 

Puisque, avec vous, vespasiennes, recula l’ordure !      Ignominie

 

Pour le bonheur de nos bittes,

Mon Dieu, si tu existes

(Car dans le doute je persiste)

Permets que ressuscitent

Puis parmi nous adviennent

Les antiques vespasiennes,

Impériales d’origine !

Qu’à nouveau le parfum de l’urine

Empeste nos modernes narines !

Là, en gourmande quête de tétines,

Et pour, à leurs noirs porte-jarretelles,

Raccrocher des bas la rose dentelle,

Se retroussaient les pédérastes,

Qui féminisaient leur fausse honte

Par l’artifice de voiles nocturnes.

Là, des blasphèmes d’iconoclastes

Agrémentaient la cabine de ponte,

Où, accroupi, l’on garnissait l’urne

De ces brunes et fétides coulées,

Synthèse glorieuse de l’humanité !

Là, les parois, parcourues

De scatologiques virgules,

S’ornaient de poufiasses crues,

Qui suçaient de mâles et poilus bidules,

Avalaient des litres de sperme, 

Sans que le dégoût germe !

Ah, si vraiment d’après les lieux d’aisance

L’on peut d’une nation  jauger la culture,

La nôtre s’apparente à Byzance,

Puisque, avec vous, vespasiennes, recula l’ordure !      Ignominie

 

Pour le bonheur de nos bittes,

Mon Dieu, si tu existes

(Car dans le doute je persiste)

Permets que ressuscitent

Puis parmi nous adviennent

Les antiques vespasiennes,

Impériales d’origine !

Qu’à nouveau le parfum de l’urine

Empeste nos modernes narines !

Là, en gourmande quête de tétines,

Et pour, à leurs noirs porte-jarretelles,

Raccrocher des bas la rose dentelle,

Se retroussaient les pédérastes,

Qui féminisaient leur fausse honte

Par l’artifice de voiles nocturnes.

Là, des blasphèmes d’iconoclastes

Agrémentaient la cabine de ponte,

Où, accroupi, l’on garnissait l’urne

De ces brunes et fétides coulées,

Synthèse glorieuse de l’humanité !

Là, les parois, parcourues

De scatologiques virgules,

S’ornaient de pouffiasses crues,

Qui suçaient de mâles et poilus bidules,

Avalaient des litres de sperme, 

Sans que le dégoût germe !

Ah, si vraiment d’après les lieux d’aisance

L’on peut d’une nation  jauger la culture,

La nôtre s’apparente à Byzance,

Puisque, avec vous, vespasiennes, recula l’ordure !       

16:35 Publié dans Poèsie | Lien permanent | Commentaires (0)

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