31/05/2014
La peur 12
La peur 12
Les paupières étaient retombées, sur les prunelles d’émeraude et celles d’azur, qui s’étaient regardées avec l’indéfectible puissance de cet amour nourri de tendresse, que jamais ils ne pourraient mesurer. Le sentiment les avait investis, les enveloppait, les dépassait si radicalement, qu’il en était devenu incommensurable. Jusqu’à l’aurore, la chevelure de métal ductile et précieux resplendirait, emplissant la redoutable chambre de sa superbe, son invincible lumière.
Lorsqu’elle viendrait réveiller les enfants, Raymonde trouverait Laure et Georges enlacés, souriant dans leur sommeil. Alors, la mère attendrie s’exclamerait :
« Ah, ces deux-là sont vraiment inséparables ! »
09:18 Publié dans Romans | Lien permanent | Commentaires (0)
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