Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/08/2014

Mon père disait 14

« Mon père disait… » (14)

  Ajoutez à cela les innombrables chassés-croisés, auxquels se livrent les piétons, qui semblent tous affairés, comme si chaque minute comptait. Plus d’une fois, occupé que je le suis de ne pas buter dans les obstacles, je me laisse dépasser par ces partisans du marathon touristique, déterminés à « gérer » ou « optimiser » leurs loisirs. S’éloigner du lieu de travail ne signifie pas, nécessairement, libérer l’esprit et, par voie de conséquence le corps, de l’oppression du temps programmé. 

 

    Nous voici repartis, en quête des beautés de Bruges, je veux dire les architecturales, bien sûr. La personne censée accueillir les touristes, dans la salle gothique de l’Hôtel de Ville, mériterait davantage un prix de laideur que de beauté. Amabilité minimale, voix, visage et carrure hommasses, elle arbore sans vergogne, grâce à un majestueux décolleté, des pare-chocs charnus, dignes de figurer à l’avant d’une Cadillac. Elisabeth se demandera si la dame à l’allure de déménageuse ou de catcheuse n’était pas un transsexuel. Considérant l’aménité de ce malabar féminin, je m’abstins de revenir la questionner à ce sujet.

 

   

Les commentaires sont fermés.