21/08/2014
Mon père disait 18
« Mon père disait… » (18)
Il pleut. Nous voudrions visiter le Beffroi ; je me place dans la queue, tandis qu’Elisabeth va se renseigner, car s’il s’agit uniquement de gravir les 366 marches, nous ne sommes pas enthousiastes ! Autour de moi, une majorité de jeunes, c’est-à-dire de moins de trente ans. J’aborde les deux personnes qui me précèdent. Elles me confirment qu’il faut vraiment aimer les escaliers puis vouloir à tout prix s’offrir le panorama, sinon mieux vaut déclarer forfait. Elisabeth revenue me confirme la chose.
Péchant par excès d’optimisme, j’étais sorti en short et sandales. Nous n’avions pas pris de parapluie. Renonçant à nous briser les genoux au fil de marches aussi nombreuses que les jours de l’année, nous opérons la retraite sur « des positions stratégiques prévues par l’état-major », nommément le studio.
Mieux caparaçonnés pour affronter la maussaderie du ciel (oublions celle des brugeois, seule l’indifférence peut nous en garantir) nous dirigeons nos pas vers la cathédrale Saint-Sauveur.
L’édifice est en travaux. Nous ne verrons pas la nef. Sont accessibles les chapelles et le chœur, qui déjà suffisent à donner grand plaisir aux yeux.
09:20 Publié dans Autobiographie | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.