02/09/2014
Mon père disait 26
« Mon père disait… » (26)
Au musée du béguinage, l’impression de froideur déjà ressentie se vérifie, clairement. Le touriste n’est pas accueilli. On tolère sa présence, comme une inévitable gêne, puisqu’elle est source de gains. Service minimal. Faudrait-il verser un bakchich, pour obtenir le sourire et l’amabilité ?
La situation des commodités nous renvoie un demi-siècle plus tôt. Appelez cela comme il vous siéra : le lieu se trouve dans la cour. Lorsque subrepticement sous la porte se glisse le vent hivernal ; lorsque le gel brise le cœur des pierres, on ne s’attarde pas au confessionnal ou sur le trône, même avec l’accompagnement d’une bonne lecture.
09:51 Publié dans Autobiographie | Lien permanent | Commentaires (0)
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