04/09/2014
Mon père diait 27
« Mon père disait… » (27)
La porte du cabinet s’ouvre sur le cloître et son déambulatoire. L’élévation de l’âme voisine avec l’ordure ; ainsi peut se résumer l’existence humaine…
Après la bousculade et le tohu-bohu des places et des rues, où la préoccupation première est de détrousser honnêtement l’excursionniste, le béguinage nous a reposés. Recueillement et ferveur y ont déposé la patine du calme et du silence. Même à déambuler et parler dans la vaste cour que forment les maisons, l’espèce touristique et friande de commentaires met de la retenue.
Le lieu modifierait-il le comportement ? Ont-ils le sentiment d’évoluer dans une église à ciel ouvert ? Ou les personnes ici présentes appartiennent-elles à une variété de touristes plus respectueuse, capable d’appréhender, d’apprécier à sa juste valeur la beauté simple et dépouillée, si bien en accord avec la vie de dévotion voulue par les béguines ?
10:00 Publié dans Autobiographie | Lien permanent | Commentaires (0)
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