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12/09/2014

Mon père disait (32)

« Mon père disait… » (32)

    Comme à Ostende, l’une des plus belles chansons du vieux chevelu ridé, l’une des plus vraies aussi, je veux dire qu’il s’y montre sans fard, avec son poids de mélancolie désabusée. Pour ce qui me concerne, je me suis maintes fois posé la même question ; rien d’original à cela. J’ai fini par répondre que oui.

 

    Knoke-le-Zout, autre nom de lieu qui me ramène à la chanson, cette fois-ci à Jacques Brel, celui du dernier disque, lorsqu’il nous conte qu’il a « le cœur en déroute », tout comme Léo Ferré. Le plat pays susciterait-il naturellement, fatalement, tristesse et désespoir ?

    A nos oreilles latines, quelles sonorités peu plaisantes que celles-ci : Knoke-le-Zoute !

    Que m’évoquent-elles ? Knock-out, knout, k.o, une suite de choses désagréables, percutantes et  violentes, les gants de boxe et la tyrannie tsariste, la perte de conscience et la souffrance.

     Pour des oreilles flamandes, les lignes que vous venez de lire ne s’appliquent certainement pas.

 

   

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