16/09/2014
Mon père disait 34
« Mon père disait… » (34)
Un phoque danse et folâtre sur les flots, voilà la cause de tant d’émerveillement. Ces amoureux de la Nature n’ont pas tort : mieux vaut tourner le dos à l’entassement de béton, où la laideur le dispute à l’hideur. L’essentiel ne se passe pas dedans les murs, mais au dehors.
Sur une terrasse à l’aspect particulièrement inhospitalier, esplanade grise et dure, nous buvons des jus de fruits, obtenus après des difficultés, à cause du bilinguisme mal assumé.
La Clio attend ses maîtres, un peu intimidée par la présence des luxueuses berlines. Une aimable policière municipale, qui nous a vus tourner en rond, nous permet de trouver l’issue, par laquelle nous nous échappons vers la réserve d’oiseaux, Het Zwin. Nous verrons, au passage, entre Knoke-le-Zout le moche et le sanctuaire naturel, de très belles et vastes demeures. Flâner le long de ces rues, oui, cela le mériterait, mais nous tenons à « voir la mer », celle du plat pays.
09:28 Publié dans Autobiographie | Lien permanent | Commentaires (0)
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