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13/10/2014

L'amertume de la déception

L’amertume de la déception

 

Jeudi 14 août 2014, à Saint-Cyr-sur-Loire

   

   Nous revenons d’une promenade sur l’Île Simon ; pour cela, nous prenons les Cent Marches, bellement rénovées l’an dernier.

    En bas, une plaque de cuivre annonce que les noms « d’illustres écrivains » seront gravés sur les marches, un par mois si ma mémoire est bonne.

    Quelle belle initiative ! Aussitôt, naïf, je me dis : oui, le théologien Grégoire de Tours, Pierre de Ronsard le tendre poète, le paillard et gouailleur François Rabelais, René Descartes le méthodique, le passionné, le gigantesque Honoré de Balzac, le si romantique Alfred de Vigny, Anatole France, subtil ironiste, le très lucide Henri Bergson, Bernard Clavel, le chantre des classes laborieuses, Jacques Lanzman le globe-trotter, Jean-Marie Laclavetine à la belle insolence, Martine Le Coz et ses personnages flamboyants, tous nés en Touraine ou ayant vécu dans cette province.

    N’avez-vous pas remarqué, hélas, que le substantif « déception » attire à lui, irrésistiblement, l’adjectif « amère » ? Notez bien que je n’avais pas inclu mon pseudonyme dans la liste. De quel droit me considérerais-je comme « illustre » ?

    Les deux premières marches, en haut de l’escalier, portent les noms de deux journalistes, animateurs de télévision…

    Même en haut des cent marches, nous sommes tombés bien bas.

   A qui profite le léchage de cul ?

 

 

   

 

 

 

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