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15/10/2014

Vidage de pots de chambres

Vidage de pots de chambre

 

  

   Hier, dimanche 14 septembre 2014, nous sommes revenus de la Sarthe, plus précisément de Contilly, village situé près de la petite ville de Mamers, après une visite aux cousins Esnault, « du côté d’Élisabeth ».

   Avec eux et même, avant cela le samedi, avec Yvette l’ex-compagne d’André Manson, qui l’année dernière le soutint au cours de son atroce agonie, nous avons parlé de l’inévitable sujet actuel : le livre de Valérie Trierweiler.

Unanimité absolue : nous nous refusons à lire de pareilles cochonneries. Un livre, où l’auteur n’a pas de plus haute ambition que celle de régler ses comptes personnels, n’aura jamais à nos yeux qu’une valeur nulle.

Il existe un public, hélas, pour ces livres poubelles. La preuve : rupture de stock en deux ou trois jours, 170.000 exemplaires écoulés, la dame perçoit cinq cent mille Euros d’à-valoir, plus cent quatre vingt mille en droits d’auteur pour le premier tirage.

Un livre qu’elle n’a pas écrit, de surcroît.

Quant à « l’éditeur », il doit jubiler, bicher, se frotter les mains, se congratuler lui-même.

   Arrivés chez nous, je trouve dans le courrier un chèque, émis par Amazon, de trois Euros dix centimes. Mes droits d’auteur pour deux livres électroniques, Entre muraille et canal et Pot-pourri tourangeau.

Des livres que j’ai bien sûr écrits moi-même, et pas des dépotoirs, ni des règlements de comptes.

 

Des livres où j’ai voulu mettre le meilleur de moi-même, que j’ai médités, chéris, peaufinés, mais qui n’auront pas de succès parce que, au contraire de Mme Valérie Trierweiler, je ne vide pas les pots de chambre sur la place publique. Il est vrai que des centaines de milliers de personnes se repaissent de cette piètre nourriture intellectuelle – mieux, s’en régalent.

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