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03/01/2016

A la mémoire d'une mauvaise année.....

A la mémoire d'une mauvaise année...

    Yann Le Puits n'est pas mort. La preuve, la voici ! 

   Je suis incorrigible. Peut-être à cause de (ou grâce à) l’éducation chrétienne que j’ai reçue, même si j’ai renvoyé Dieu à son inexistence, je reste fidèle à mon rêve de fraternité universelle.

    Il m’arrive parfois de passer une heure, dans un bar-tabac-P.M.U de quartier, à la parfaite simplicité. Propre, l’endroit est tenue par deux femmes et un homme. J’y vois venir les personnes les plus diverses, tant des points de vue de l’âge que du sexe, de la couleur de peau, de l’origine géogrpahique, désœuvrés ou non, etc. Et tout ces braves gens se côtoient, avec la plus belle tolérance. Ils ne le savent pas, mais ils ont réalisé l’idéal de ma vie.

   Souvent le chiffre treize est associé à des supersttions. Je suis tenté de dire : avec elles il s’acoquine. Porte-t-il bonheur ou malheur ? Ne croyant pas du tout en ces balivernes, je m’en fiche comme de ma premiere chemise.

   Ce vendredi 13 novembre 2015, ils étaient des milliers à sortir de chez eux, pour se distraire, s’amuser, boire un verre avec des amis, savourer des bons plats au restaurant, écouter un concert, assister à un match de football. Entre autres, au Bataclan, salle de spectacle parisienne. Mot charmant, que ce « bataclan ». Il s’en dégage comme un arôme de désordre gaulois, de joyeuse pagaille, où la fête bat son plein, à coups d’amicales claques dans le dos.

    Ils ne savaient pas, ces drilles, ces lurons et ces fêtards, que des psychopathes les avaient condamnés à mort, sans appel, sans meême qu’un avocat les ait défendus. Il n’y eut ni témoins, ni délibérations. Le verdict était posé, la peine énoncée, mais ils l’ignoraient.

    Ils n’avaient pour seul tort que d’aimer la vie, les joies quotidiennes, et que de vouloir vivre leurs amours et leurs amitiés.

    Ils sont morts, assassinés sous les balles d’une poignée de larves, transformées en machines à tuer, par d’autres plus malins qu’eux, bien à l’abri, là-bas, dans le soi-disant nouveau Califat. Dangereux guignols, entre les mains de marionnettistes mégalomanes et paranoïaques.

   Ces salauds se réclament, de manière éhontée, de la religion musulmane, mais leur véritable dieu s’appelle Thanatos, la Mort chez les Grecs.  

   Reste-t-il une once d’humanité, dans ces nouveaux SS, ces kamikases du 21e siècle et leurs sinistres commanditaires ? J’en doute fort.

17:14 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

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