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24/05/2013

A l'honneur

Etre à l’honneur….

 

    Cela n’arrive pas si souvent, au cours d’une vie ordinaire…

    J’aurai l’honneur d’être mis à l’honneur, le lundi 3 juin 2013, de 16 à 18 heures, au Pampre Fou (oui, prenez vos pillules anti-folie !) 54 avenue de Grammont, à Tours, dans le cadre des activités d’Art et Poésie de Touraine. Entrée gratuite, dans la limite des places disponibles. Ne riez pas, la salle n’est pas grande. Seule condition : prendre une consommation.

    M. Guy Péricart me présentera, me posera des questions à propos de mes livres ; puis, j’en lirai des extraits et parlerai de l’œuvre de Bernard Clavel.         Ensuite viendra le dialogue avec le public. Pour finir, je dédicacerai mes livres. Venez nombreuses et nombreux !

Le très obscur et l’indigne Yann Le Puits

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Dos paraboles

 

PARABOLES

 « Sous les Paraboles de Yann Le Puits se terrent Démence, Morbidité, Souffrance, Monstruosité, des êtres invisibles, prêts à injecter le venin de l’oppression et du malaise psychologique dans le promeneur.

    Mais ce qui semble être une déchetterie sordide, sans issue, est en fait une révélation. Le sentier du jeu des mots conduit de manière détournée jusqu’à l’aire de la réalité, dont les dangers sont dénoncés et dévoilés.

    Les dialogues sont les lieux des rapprochements et de la mise en garde contre les sables mouvants de la politique, de la société, du profit, de la rentabilité, du mensonge, de l’excès ou de l’apparence trompeuse.

    L’auteur est ce joaillier qui expertise une gemme et qui signale, après analyse à travers le prisme des Paraboles, que la pierre est un zircon, dont l’éclat ressemble au diamant, mais qui n’en possède pas la consistance.

    La voix du guetteur surveille et explore les routes les plus diverses ; fabulatrice et authentique, singulière et protéiforme, active et réactive, bâillonnée et criarde, n’est-elle pas d’une pénétrante clairvoyance ? 

                                                             Tours, le 4 juillet 2OO2.

 

Dr Frédéric-Gaël Theuriau 

 

 

ISBN : 978-2-9529458-2-0                   10 Euros

 

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23/05/2013

Préface à Paraboles

Préface à Paraboles

   

    A-t-on jamais assez remarqué combien le désir  d'être publie fait partie  intégrante  de l'acte poétique; du pacte poétique? En cherchant à publier, le jeune poète aspire à une double reconnaissance: celle des quelques lecteurs  qui  l'auront jugé  sur manuscrit,  puis -aventure plus périlleuse encore- celle du public qui découvrira le recueil dans sa présentation définitive.

Il n'est guère surprenant qu'au moment de signer un premier recueil le poète ait la tentation  de se cacher derrière un pseudonyme. Luc Pontivy a eu cette tentation, et son choix s'est alors porté sur Yann Le Puits, tout marqué du spectre de la profondeur, de la claustration qui peut se faire conquête pour jouer sur le titre  de  deux poèmes importants qui composent « Paraboles ».

Luc Pontivy affirme que « Paraboles « est «une prose qui n'a pas la prétention d'être poétique ». Il veut dire par-là qu'il ne s'est point soumis à la versification traditionnelle dont les Symbolistes ont contribué à nous libérer, mais, plus encore, qu'en ne cherchant pas à « évoquer des sentiments », il s'est délibérément éloigné d'un héritage romantique de sentimentalité et de sensiblerie dont il ne ressent plus le bien-fondé. Luc Pontivy désire simplement « raconter des histoires », et cette façon de privilégier le constat au détriment de l'oraculaire  s'inscrit parfaitement dans le courant d'une logique démystifiante.

     Si la parole de Luc Pontivy se coule dans la parabole, ce n'est pas à des fins mystiques et religieuses. La parabole est plutôt un lieu d'étrangeté où l'angoisse se mue en questionnement infini. Les textes de Luc Pontivy trouvent leur point d'appui dans des dialogues qui donnent le plus  souvent l'impression  d'être  des  monologues. Une réponse survient certes à la fin des textes, mais loin de clore le débat intérieur, elle  en  relance  l'inquiétante  perplexité.  Un étranger ou un exilé: tel est le statut du personnage questionneur qui prend des formes ou des noms déroutants (L'Homme à Trois Yeux, l'Empereur  des  Cyclopes,  l'Homme  Vide), quand il n'est pas en butte à un groupe comme la « Nation des Taupes Noires ».

Les pièges sont nombreux et insidieux dans les textes de Luc Pontivy. L'homme est convié à s'alléger de sa cervelle et même de son cœur pour satisfaire un bourreau qui, dès l'enfance, a su imposer sa présence, ses exigences, sa cruauté. Ne voit-on pas, dans une des «   Paraboles », un enfant satisfaire sa mère en assumant tout ce dont elle le menace? Et la mère de s'étonner du malheur qu'elle a inconsciemment suscité. Luc Pontivy est à l'affût de ces pièges qu'il constate et énumère avec une fausse froideur kafkaïenne ou qu'il dynamite avec le rire rentré d'un Henri Michaux, façon d'exorciser l'épreuve.

Guetteur de « l'anatomie monstrueuse du destin », Luc Pontivy nous convie tout autant à écouter 1' « Enfant-Question » qu'à nous enquérir de « la solitude d'une catégorie bien précise: les morts ». Ses paraboles brassent toujours la vie en regard de la mort et scrutent ainsi les secrets de « l’anafidélité », mot judicieusement créé par le poète qui l'utilise comme titre d'un de ses textes les plus forts où le dialogue s'efface au profit d'une promesse et d'un serment eux-mêmes effacés.

    Mais il convient maintenant que cette préface elle aussi s'efface et qu'elle fasse place aux paraboles de Luc Pontivy.

Daniel LEUWERS

Professeur de Lettres à l'Université de Tours

                                 

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