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28/09/2013

Les ailes brisées 13

Les ailes brisées (13)

 

    Un quart d’heure plus tard, ils avaient trouvé l’une des lampes, en état de fonctionner, et suffisamment de nourriture pour ce premier repas de survie.

    Le dîner serait frugal et froid. Le lendemain,  ils aviseraient. En cas d’atterrissage forcé, il était prévu d’emporter un réchaud à gaz et des petites bonbonnes. Avaient-elles explosé ou non ? Une telle chose aurait pu se produire pendant leur perte de conscience, mais cela n’aurait-il pas provoqué un incendie ? En ce cas, ils auraient été grillés comme de simples paquets de viande.

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27/09/2013

les ailes brisées 12

Les ailes brisées (12)

 

     Le blessé finit par se lever. Sa silhouette vigoureuse se déroula, lentement, avec des craquements.  L’organisme traumatisé gémissait. Lourdement, il appuya sa paluche sur l’épaule de Petrov. Tous deux portaient bien leur début de quarantaine. Leur ceinture n’était pas encore garnie de ces bourrelets flasques, dont la venue signe le vieillissement prématuré.

    «  - Allons-y, Petrov. Au boulot ! »

    Afin de se donner plus de chances de trouver l’une des lampes, ils prirent deux directions opposées. La lune s’était levée. Blanche et souveraine, elle monta dans le ciel bleu sombre. Au Nord, l’étoile du berger scintilla vivement, comme pour leur dire qu’ils n’étaient pas perdus. Sur l’inaccessible voûte, des lumières de tailles très diverses, hésitantes mais favorables aux naufragés, allumèrent le cosmos de millions de repères.

   

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26/09/2013

Les ailes brisées 11

Les ailes brisées (11)

 

    Youri s’assit. La tête lui tournait, comme prise dans un manège qui s’emballerait. Lentement, il s’affala. Petrov l’aida à s’étendre de nouveau.

    «  - Bon, j’y vais, Youri. Repose-toi. Je m’occupe de tout.

         - Non, attends un peu, le vertige ne va peut-être pas durer. Je voudrais t’aider. Reste avec moi. »

    Pendant tout ce temps, l’obscurité gagnait partout du terrain, traîtreusement, telle une meute de loups flairant l’atroce parfum de l’agonie. La nuit s’était lentement répandue, puis appesantie sur le paysage. Les fougères géantes bruissaient au vent. Leurs cimes flexibles obéissaient                aux règles d’une chorégraphie sauvage, éternelle et pacifique.  Le plus urgent était de trouver les lampes torches et les piles électriques.

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    Le blessé finit par se lever. Sa silhouette vigoureuse se déroula, lentement, avec des craquements.  L’organisme

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