30/08/2013
Le brûlot
Le brûlot
Ce fut avec ravissement que j’appris l’excellente nouvelle : la vedette de la Forêt des Livres 2013, à Loches, Indre et Loire, s’appelait Line Renaud ! Ah, ne voilà-t-il pas que la grande dame du spectacle est écrivaine devenue !
Réjouissons-nous, mes sœurs et mes frères en sottise partagée ! Triomphante, la Bêtise trompette et braie, victorieuse ! Les foules idolatres se prosternent aux pieds de la déesse !
Ah, fichtre oui, nos éditeurs franchouillards ne sont pas des connards ! Eux savent ce qui marche, mieux encore : ce qui court ! Ils vous fabriquent des produis éditoriaux viables, ces Messieurs !
Pas comme ce sagouin, ce foutriquet de Yann Le Puits, qui pourrit tout seul dans sa mixture de fiel et de bile, aiguisant, affutant ses imprécations sur la pierre de l’amertume !
Oui, cessez de nous bassiner, de nous barber et de nous enquiquiner, avec vos histoires fantastiques et philosophiques, à l’outrageuse invraisemblance, caricature d’écrivain, gâcheur de papier !
La Littérature atteint des sommets, elle se hisse jusqu’à l’empyrée, grâce à nos vedettes, nos « people », du sport, du spectacle et de la téloche !
Cambronne, à l’aide, renais de tes cendres et jette-leur le mot à la tronche ! Non, mieux que cela : la chose elle-même, pestilentielle, collante et gluante. Qu’ils en crèvent !
10:16 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)
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