02/09/2013
Soleils de nuit 2
« Soleils de nuit » de Laurent Vermeersch (2)
Immédiatement, face à cet univers de suprême étrangeté, je me suis senti conquis. Que le lecteur veuille bien me pardonner de parler de moi-même, mais, il me semble que, pour tenter de dire ce qu’une œuvre contient et révèle, et qui pourra toucher d’autres hommes, inévitablement, il nous faut admettre la nécessité du passage par ce prisme d’interprétations qu’est la sensibilité personnelle. L’analyse exclusivement intellectuelle (si toutefois une telle chose existe), détachée du substrat de la sensibilité, lorsqu’il s’agit d’Art, ne conduirait qu’au dessèchement ; l’Art est d’abord une aventure sensible, une expérience tâtonnante, qui nous mène, d’une approximation à l’autre, jusqu’à des images et des vérités dont nous ne soupçonnions qu’à peine l’existence.
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