01/03/2014
Sous le regard des étoiles 3
Tableaux d’Ursel Buchwald et traductions de Karlheinz Buchwald
La vie en marche
Qui des deux, le père ou la fillette, mène l’autre ?
Menotte serrée par, serrant la poigne de tendresse, ils marchent.
Leurs pieds poussent les remous des vaguelettes.
La lumière se liquéfie ; par ses enlacements amoureux, elle surprend l’eau.
Là-bas, noire ligne d’horizon faite d’ondulations, les hautes collines, où les fougères invitent à la danse le genêt.
Fragiles silhouettes humaines, de l’une et l’autre solidaires.
Face à l’immensité d’indomptables paysages, que pourrait craindre la fillette ?
La force marche à ses côtés. Les unit : la confiance.
La puissance paternelle jette ses racines, affectueuses, dans le terreau de la faiblesse.
Lauf des Lebens
Wer von beiden, der Vater oder das Mädchen, führt den anderen?
Umfasst das Händchen, umfassend die Hand der Zärtlichkeit, so gehen Sie.
Ihre Füße stoßen an die Wirbel der kleinen Wellen.
Das Licht wird flüssig; durch ihre liebevollen Umarmungen, es überrascht das Wasser.
Dort unten, schwarze Linie des Horizonts schafft Wogen, die hohen Hügel, wo die Farne den Ginster zum Tanz laden.
Zerbrechliche Menschensiluetten, die eine für die andere da.
Angesichts der Weite der unzähmbaren Landschaften, was könnte das Mädchen fürchten?
Die Stärke geht an ihrer Seite. Beide eint : das Vertrauen.
Die väterliche Stärke treibt ihre Wurzeln, die liebevollen, in die Erde der Schwachheit.
10:26 Publié dans Poèsie, Traduit en allemand / Deutsch | Lien permanent | Commentaires (0)
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