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18/03/2014

SVEVO 7

Italo Svevo, un provincial universal 7

 

   En 1878, nuestro joven regresó a Trieste y se matriculó en el Instituto Superiore Commerciale Revoltella. Alentó por entonces la idea de convertirse en actor, pero su mala dicción le dejó fuera de un casting y ya no reincidió. En cualquier caso, en 1880 hubo de interrumpir sus estudios comerciales porque el negocio familiar quebró y su padre sufrió además un irreversible colapso físico. Con lo cual, a los 19 años, entró a trabajar en la sucursal triestina de la Banca Union de Viena. Estará atado a este empleo oficinesco durante casi veinte años, hasta su matrimonio. Fuera de las horas laborables, empezó a frecuentar algún que otro salón artístico, y conoció a algunos personajes de la bohemia local. Intimó especialmente con el artista plástico Umberto Veruda (siete años más joven), un tipo alegre y despreocupado que, más adelante (en 1904, a los 36 años), morirá inesperadamente, dejándole un hondo vacío. En memoria suya, organizará una exposición de sus cuadros, aportando algunos de su propia colección.

 

Italo Svevo, un provincial universel 7

 

   En 1878, notre jeune homme retourna à Trieste et s’inscrivit à l’Institut Supérieur de Commerce Revoltella. Il caressa alors l’idée de devenir acteur, mais sa mauvaise diction l’écarta d’une pré-sélection et il ne récidiva pas. En tout cas, en 1880, il dut interrompre ses études commerciales, parce que l’affaire familiale fit faillite et, la santé physique de son père se détériora, de façon grave et définitive. C’est ainsi que à 19 ans, il fut employé à l’Union Bancaire de Vienne. Il allait rester enchaîné presque vingt ans, à cet emploi de bureau, jusqu’à son mariage. En dehors des heures de travail, il commença à fréquenter tel ou tel salon artistique et connut quelques-uns des personnages de la bohème locale. Il se lia plus spécialement d’amitié avec le plasticien Umberto Veruda, de sept ans plus jeune que lui, un homme joyeux et insouciant qui, plus tard, en 1904, allait mourir de façon inattendue à l’âge de 36 ans, lui laissant un grand vide. En sa mémoire, il allait organiser une exposition de ses tableaux et y apporterait quelques-uns de sa propre collection.

 

 Avec l’aimable autorisation de la revue Que leer. Texte de Carles Barba.

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