22/03/2014
SVEVO 11
Italo Svevo, un provincial universal 11
Y, en 1895, a los 35, se enamora de una prima trece años menor, Livia Veneziani. La madre de Livia se opone a la relación, el sensitivo Ettore se sabe no deseado y sufre un ataque nervios. Medita escapar de Trieste y establecerse en Viena, pero el miedo a no poder salir adelante le fre- na. También contempla irse a Florencia, con vistas a afinar su lengua literaria. Adolecerá siempre del problema de ma- nejarse en sus novelas con una lengua poco idónea, mezcla de dialectico triestino y friulano. Y, sin duda, esta será una de las razones de que no se abran camino en el establishment li- terario de su época. Otro obs- táculo (todo hay que decirlo) será el antisemitismo de algu- nos críticos prominentes.
Italo Svevo, provincial universel 11
Et à 35 ans, il tombe amoureux d’une cousine, de treize ans plus jeune que lui, Livia Veneziani. La mère de Livia s’oppose à la relation, le sensible Ettore se sait indésirable et souffre de dépression nerveuse. Il pense à fuir Trieste et à s’installer à Vienne, mais la peur de ne pouvoir s’en sortir le freine. Il envisage aussi d’aller à Florence, avec pour but d’affiner sa langue littéraire. Il souffrira toujours de ce problème : comment s’arranger, pour écrire ses romans, avec une langue mal adaptée, mélange de dialecte triestin et frioulan (de la Friulie). Et, sans aucun doute, cela sera l’une des raisons pour laquelle il ne fait pas son chemin dans l’establishment littéraire de son époque. Un autre obstacle, car il faut tout dire, sera l’antisémitisme de quelques critiques éminents.
Avec l’aimable autorisation de la revue Que leer. Texte de Carles Barba.
09:37 Publié dans Essais, Traduit en espagnol / español | Lien permanent | Commentaires (0)
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