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29/03/2014

SVEVO 18

Italo Svevo, un provincial universal 18

 

   Para entonces (1907), Etto- re y Livia vivían en una villa en Servola, a tres kilómetros de Trieste, y para allá se iba cada día Joyce (caminando o en tran- vía), dispuesto a dar sus clases privadas. Entre los dos prendió enseguida una llama especial, y se reconocieron (cada uno a su manera) creadores originales. Pronto deja- ron la gramática a un lado y se pusieron a hablar de literatura. Joyce le dio a leer a su alumno algunos cuentos aún inéditos de Dublineses, y, un día memorable de finales de 1907, leyó en voz alta a Ettore y Livia el recién terminado relato Los muertos. Durante la lectura (cuenta la biógrafa Fran- cesca Romani Paci) Joyce pareció hablar y dirigirse únicamente a Livia Veneziani.

 

Italo Svevo, provincial universel 18

 

A cette époque-là, Ettore et Livia habitaient à trois kilomètres de Trieste, dans la petite ville de Servola, et Joyce s’y rendait chaque jour, à pied ou en tramway, prêt à donner ses cours particuliers. Entre les deux hommes, le courant passa immédiatement et ils se reconnurent, chacun à sa façon, comme des créateurs originaux. Vite ils laissèrent la grammaire de côté et parlèrent de littérature. Joyce donna à son élève quelques nouvelles de Gens de Dublin, encore inédites,  et, par un jour mémorable de 1907, il lit à voix haute, pour Ettore et Livia, le récit depuis peu terminé intitulé Les morts. Durant la lecture, nous conte la biographe Francesca Romani Paci, Joyce sembla ne parler et s’adresser qu’à Livia Veneziani.

 

 Avec l’aimable autorisation de la revue Que leer. Texte de Carles Barba.

 

    

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