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07/04/2014

SVEVO 24

Italo Svevo, un provincial universal 24

 

  Por fin, en 1925, el poeta Eugenio Montale rompe desde Italia una lanza por su compatriota y firma el ensayo Omaggio a Svevo, donde entre otras cosas agudas dice: “Non senza verita si è affermato che Svevo ha scritto tre volte lo stesso libro: ma bisogna aggiungere che ogni suo libro è un libro diverso e l’atappa di un camino que dove va essere compiuto”. Montale, rompe desde Italia una lanza por su compatriota y firma el ensayo Omaggio a Svevo, donde entre otras cosas agudas dice: “Non senza verita si è affermato che Svevo ha scritto tre volte lo stesso libro: ma bisog- na aggiungere che ogni suo libro è un libro diverso e l’atappa di un camino que dove va essere compiuto”. Montale, en definitiva, señala la condición de work in progress del corpus sveviano, que se va desplegando como un ciclo recurrente y cada vez más rico de matices. 

 Italo Svevo, provincial universel 24

 

  Enfin, en 1925, le poète Eugenio Montale rompt une lance pour son compatriote, depuis l’Italie, et signe l’essai Omaggio a Svevo (Hommage à Svevo) où, entre autres choses subtiles, il dit : « Non senza verita si è affermato che Svevo ha scritto tre volte lo stesso libro ; ma bisogna aggiungere che ogni suo libro è un libro diverso e l’atappa di un camino che doveva essere compiuto ».  (Non sans raison, on a affirmé que Svevo a écrit trois fois le même livre, mais il faut ajouter que chacun de ses livres est différent et l’étape d’un chemin qui devait être parcouru ». Montale, en définitive, souligne la caractéristique de work in progress (6) du corpus svevanien, qui se déploie comme un cycle récurrent, à chaque fois plus nuancé.

 

   Avec l’aimable autorisation de la revue Que leer. Texte de Carles Barba.

    

(6) Work in progress, de l’anglais « travail en cours », titre que James Joyce avait donné, provisoirement, à son dernier livre, Finnegans wake, pour une parution en revues, jusqu’à l’édition intégrale. L’auteur de l’article semble dire que Eugenio Montale trouvait, dans l’œuvre de Italo Svevo, une parenté avec celle de Joyce, dans la mesure où l’écriture se réinvente elle-même perpétuellement, dans un processus de construction/déconstruction, déjà présent dans Ulysse. Lorsque j’aurai lu tout Svevo, je me prononcerai à ce sujet, mais lirai-je un jour Finnegans wake, réputé illisible ? Après deux ans de travail sur Ulysse, qui en mériterait dix de plus, c’est douteux.

 

   

 

 

  

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