30/05/2014
La peur 11
La peur 11
Peu à peu, le sommeil revenait à la fillette, en vagues amollissantes et voluptueuses. Sa grande force s’ensommeillait. Son courage se mettait en veilleuse. La flamme de Laure brillait de façon atténuée. La fille suivrait le garçon : chemin étoilé des rêves, ou puits des cauchemars strié de cris stridents, cela n’importait plus. Désormais, ils seraient deux, fondus dans la fraternelle entité. Dans les veines de Georges, s’écoulait la force de Laure. En elle, il puiserait le courage d’affronter les monstres de la nuit. La caressante et néanmoins pudique étreinte se relâchait, sans s’annuler. Ils dormiraient, fondus dans la victoire de la fraternité contre la peur, qui reculait, puis s’enfuyait.
09:17 Publié dans Romans | Lien permanent | Commentaires (0)
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