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16/07/2014

Mon père disait 2

« Mon père disait… » (2)

 

   Dans Peerdenstraat (la rue où nous logerons) un homme nous aborde en flamand ; nos mines interloquées l’amènent à supputer que notre compréhension de cette langue est imparfaite.

    Le voilà qui jacte français ! A la bonne heure ! Il se dit bruxellois. L’accent ne nous permet pas de douter de l’affirmation. Très serviable, il s’offre à nous guider dans la ville, mais sans préciser s’il s’attend à recevoir une rémunération. Nous le remercions poliment, mais ne donnerons pas suite à la proposition.

    L’homme habite l’une des maisons proches de la nôtre, sur le trottoir d’en face. Il nous donne le plus utile des renseignements : où garer la voiture, à cinq cents mètres de là, dans un parking souterrain.

 

    Nous ne saurons jamais si le voisin était ou non apte à guider les touristes dans Bruges, ou s’il s’agissait seulement de l’un de ces bavards qui ne cherchent qu’à se distinguer par n’importe quel moyen. 

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