Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/07/2014

mon père disait 3

« Mon père disait… » (3)

 

    Alors que nous ouvrons la porte du studio, un Américain nous demande si nous avons vu les propriétaires. Manifestement, cet anxieux n’a pas pris la peine d’apprendre un mot de français. Par chance pour lui, le Franchouillard de passage cause l’English. Elisabeth me dit que je dois avoir une tête à connaître l’anglais.

    Bagages déchargés, automobile à l’abri, le couple Le Fouler se met en quête de sa pitance. Promenade à but d’abord alimentaire, mais qui nous permet de glaner nos premières vues de la ville.

   L’unique épicerie pratique des prix à provoquer la crise cardiaque, chez des clients fragiles. Cela nous rappelle Super-Besse. Nous verrons plus tard que, comme dans la station de ski auvergnate, l’amabilité des commerçants n’est pas proportionnelle à la cherté de leurs marchandises. Ou, disons plutôt, que la première est inversement proportionnelle à la seconde.

    Notre poussée vers le Nord nous a donné envie de poisson fumé. Désir facile à satisfaire, ici, et nous le ferons deux fois.

   

Les commentaires sont fermés.