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07/08/2014

Mon père disait 10

« Mon père disait… » (10)

  

   Les fenêtres au tympan en demi-cercles, dont les moulures blanches égaient les façades qui, sans cela, nous sembleraient trop sévères, se reflètent en minuscules, sur des boîtes aux usages divers. Nous achèterons l’une de ces boites, emplie de chocolats, pour mon père.

    Un peu avant que nous ne revenions à l’embarcadère, le pilote de la barque nous invite, dans les plus clairs des termes, à lui donner le pourboire qu’il estime avoir mérité. Nous nous plierons à la coutume, mais cet homme n’est-il pas rémunéré par la compagnie ?

     Trouverions-nous normal qu’un chauffeur d’autobus ait la même exigence ? Non, mais les excursionnistes se cotisent, pour gratifier le chauffeur d’autocar.

    Que faut-il en conclure ? Le service quotidien aurait-il moins de valeur que l’exceptionnel ? Nos loisirs, ce temps détaché de la routine, compteraient-ils davantage à nos yeux, que la fastidieuse répétition des jours laborieux ?

   

 

 

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