23/09/2014
Mon père disait 38
« Mon père disait… » (38)
Les aztèques déposaient des offrandes, sous la forme de fèves de cacao, près des statues de leurs dieux, pour que le soleil se lève. Quelle bonne idée ! Si la nuit allait être définitive…
Dans le musée, comme à l’extérieur, l’Espagnol sonne et résonne, claironne ses voyelles aussi claires et tranchées que les couleurs du ciel et du sol castillans ; tel le tonnerre, le r simple ou double n’en finit pas de rouler, la jota de cingler telle une lanière de fouet. Langue très tonique, débordante d’énergie, mais beaucoup plus à mon goût que le néerlandais, lequel ne cesse d’éructer ses gutturales.
Parmi les hispaniques, je remarque ce père de famille, à la parole si rapide que l’on croirait qu’il tire à la mitraillette. Il explique diverses choses à sa progéniture, trop jeune encore pour lire. Je m’amuse d’un « chiquito », de ses « ¡ Mira, papa ! » Le père et moi échangeons un sourire. Cela se passe de mots.
09:16 Publié dans Autobiographie | Lien permanent | Commentaires (0)
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