François, le Mal Aimé (3)

François, le Mal-Aimé

III

     Ah, vous aimeriez savoir pourquoi, malgré cela, vous m’êtes sympathique et pourquoi je vous respecte ? Je vais vous le dire.

 

    Primo, à ma connaissance, jamais vous ne trimballâtes de casserole ni de poêle, attachée à vos basques. Motif négatif, d’accord, mais combien de nos vertueux politiciens, si à cheval sur les principes, ont chuté, parce que la dite rosse, lassée de traîner la ferraille au bout de la queue, les a expédiés au sol ou même au diable vauvert ?

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François, le Mal Aimé (2)

François, le Mal-Aimé

II

    Illico, je vous rétorque : cela ne regarde personne d’autre que le scribouillard. Sinon, à quoi servirait l’isoloir ? Longue fut la liste des candidats. N’oubliez pas les possibilités hors liste… Je puis affirmer ceci : je ne souscris pas à l’abstentionnisme.

 

    Oui, M. Hollande, j’ai de la sympathie pour vous, même si je trouve l’étiquette « socialiste », surannée, vieillotte, passéiste – sans même parler des abominables connotations qui s’y rattachent, si nous évoquons le paradis soviétique, union de républiques socialistes.

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François, le Mal Aimé (1)

François, le Mal-Aimé

I

    Notre cher Président, au prénom si français, que porta l’un des plus prestigieux de nos rois, ce mécène qui protégea Léonard de Vinci, je vais vous le dire en confidence, est un brave homme. Or, c’est précisément cela que les molosses  et les mollahs de l’orthodoxie gauchiste ou gauchisante lui reprochent.

 

    Cela, je le dis sans désir de lui plaire, car je n’ai pas voté pour lui. Ah, je vous ouïs, même à des milliers de kilomètres à la ronde !

    « Pour qui avez-vous donc voté, alors, Monsieur de Saint-Obscur, prétendant au titre d’écrivain ? »

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