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31/07/2012

Si j'étais Dieu (2)

Si J’étais Dieu…

  

II

 

   Je ne compte plus ceux qui m’ont déclaré mort ! Pourtant, nom d’une femme, Je respire ! Souvent même, Je transpire, à m’évertuer pour les sortir du pétrin où ils se mettent eux-mêmes.  

    Je leur avais donné une mer bleue, ils l’ont tellement salopée que les poissons y crèvent, le ventre à l’air.

    Je leur avais donné une atmosphère du tonnerre de dieu, ils se sont arrangés pour vous rendre cette merveille irrespirable !

    Je leur avais donné de la terre et des forêts à foison, ils stérilisent et saccagent tout !

  

 

    

08:17 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

30/07/2012

Si J'étais Dieu (1)

Si J’étais Dieu…

  

I

  

 

   Si j’étais Dieu (rassurez-vous, cela ne risque pas d’arriver !) après deux mille douze années de christianisme, je me penserais, en mon divin fort nuageux, très intérieur :

   « Nom d’un homme ! Cela valait-il la peine que Je leur envoyasse mon Fils Unique, pour qu’ils Le cuisinassent aux petits oignons ?

    Ils ont progressé dans les sciences, mais sur le plan humain, chacun se serine toujours la même rengaine : moi, moi, moi. Le sport où ils excellent : savoir tirer la couverture à soi.

    Ce n’est pas sorcier : passent des millénaires où Je me demande s’ils ne se prennent pas pour des dieux !

    Il ne nous manquerait plus que cette catastrophe-là. Moi, Je me trouverais au chômage. Auprès de qui voulez-vous que J’aille me plaindre ? Personne au-dessus de Moi. Enfin, Je ne crois pas être surpassé. 

09:48 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

22/07/2012

Pastel d'Armor (1)

Pastel d’Armor

 

(Extrait de Par gouffres et crêtes)

 

I

 

 

Avec, d’un côté, sur les plages avides d’embruns,

amoureux de leur chevelure blonde,

ce clapotis qui s’échoue, écho apaisé, 

d’îles en continents par les vents colporté,

presque épuisé,

langage primaire de la foule des houles,

et de la boulimique bousculade des tempêtes fracassantes,

trop distantes pour que même

l’œil le plus aiguisé

frôle du tumulte de l’écume

la frange grondeuse ;

 

 

 

10:09 Publié dans Poèsie | Lien permanent | Commentaires (0)