17/09/2012
Pour une vocation océanique (Vi)
« O que ma quille éclate ! O que j’aille à la mer ! » Arthur Rimbaud « Le bateau ivre »
Pour une vocation océanique…
(Extrait de Hautes sources, vastes estuaires)
17 Parce que, vide ou divine, l’éternité les terrifie, ils ont inventé l’horloge, la pendule, le réveil, la montre, la trotteuse, le chronomètre, l’heure d’hiver et celle d’été.
18 Nous portons des montres, comme les chiens leurs colliers.
19 Les aiguilles dictent le rythme de nos journées.
2O Nous nous croyons libres, mais notre temps est comptabilisé.
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16/09/2012
Pour une vocation océanique (VI)
Annonce
Pour celles et ceux d’entre vous qui habitez en Indre-et-Loire, ou même dans un département limitrophe : le dimanche 16 septembre, je participerai, cette année, au deuxième salon du livre de Veigné, près de Tours, de 10 heures à 19 heures. Au plasir de vous y rencontrer et de pouvoir, avec vous, parler de littérature.
« O que ma quille éclate ! O que j’aille à la mer ! » Arthur Rimbaud « Le bateau ivre »
Pour une vocation océanique…
(Extrait de Hautes sources, vastes estuaires)
15 Ta destinée file son chemin, obscur, peu maîtrisé, inconnaissable.
16 Quelques fois, d’autres fois, lassé de tous, et plus encore de toi-même (cet incessant monologue que l’on ne peut taire) vers le Fleuve tu te penchas. Trouverais-tu, dans son lit, le repos que le tien plus ne te donnait ? Mais de ce geste sans retour tu t’abstins, car si vivre n’est pas sinécure, mourir n’est pas cure.
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15/09/2012
Pour une vocation océanique (V)
Annonce
Pour celles et ceux d’entre vous qui habitez en Indre-et-Loire, ou même dans un département limitrophe : le dimanche 16 septembre, je participerai, cette année, au deuxième salon du livre de Veigné, près de Tours, de 10 heures à 19 heures. Au plasir de vous y rencontrer et de pouvoir, avec vous, parler de littérature.
« O que ma quille éclate ! O que j’aille à la mer ! » Arthur Rimbaud « Le bateau ivre »
Pour une vocation océanique…
(Extrait de Hautes sources, vastes estuaires)
12 A défaut de connaître le destin, tu voudrais te croire maître de ta destinée. Comme la main, douce et ferme, sur l’échine du chien, cela flatterait ton orgueil, dont tu n’es que le servile otage.
13 Vivre est parsemé de voies, qui se succèdent, sans toujours une logique nécessaire. Tu saisis celle-ci, dédaignes celle-là. Parfois, ta réflexion t’interroge : ces choix furent-il judicieux ?
14 La vie ne prise pas les hésitations. Elle ne s’arrête pas à ces finasseries. Tel le sphinx, le destin demeure, énigmatique.
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