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22/11/2012

Haistybradu, exergue

Dédicace à Voyage au pays d’Haistybradu (1)

    Je dédie ce livre délibérément invraisemblable aux fabricants de livres à la tonne, aux actionnaires de la culture standardisée, aux falsificateurs professionnels des media,  aux normalisateurs de tous poils, aux intégristes de toute obédience, aux fanatiques en général, aux nostalgiques des systèmes totalitaires, qu’ils soient de droite ou de gauche, aux inconditionnels partisans de la suprématie de l’argent, aux tortionnaires toujours bien intentionnés, enfin à ces bonnes gens grâce à qui l’enfer quotidien sévit parmi nous. Qu’ils sachent que mon insondable dédain leur est acquis.      L’auteur, sans remords.

 1)   Recueil de nouvelles, duquel sont extraites Les jumelles et La récupération (voir extraits sur ce blog) ; treize histoires, 237 pages, 12 Euros, frais d’envoi offerts. Chèques à l’ordre de Yann Le Puits, 95 rue de la Mésangerie, 37540, Saint-Cyr-sur-Loire. Livraison assurée dans la semaine qui suit l’encaissement du chèque, ou le paiement par Paypal.

 

 

Une centaine d’auteurs et leurs livres, à découvrir sur :

www.signature-touraine.fr

 

09:54 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)

20/11/2012

La biche

La biche (1)

 Dame biche en hiver

 

Ne porte ni riche manteau

Ni laineux pull-over.

Elle attend qu’il fasse chaud.

Et, contre le grand cerf,

Tendrement, elle se serre.

 

(1)  Extrait de la Légende des animaux, abécédaire et bestiaire, des centaines de comptines, pour les enfants de 6 à 12 ans, décrivant toutes sortes d’animaux. 

10:00 Publié dans Comptines | Lien permanent | Commentaires (0)

19/11/2012

L'apprentissage dui partage

L’apprentissage du partage

   (Suite de « Voir la vie en rose, avec deux cartes bleues »)

Cette affaire me rappelle ce qu’avait conté, humour britannique à l’appui, le Premier Ministre de sa Gracieuse Majesté, Tony Blair, lorsqu’il discourut à la Chambre des Députés (ne me demandez pas l’année, je n’avais pas la charge de l’agenda).

 

    Il décrivit ses débuts, à Paris, lorsqu’il était étudiant et qu’il travaillait comme serveur, dans un bar, afin de se perfectionner dans notre langue.

    Les autres serveurs lui désignèrent une coupelle, où tous étaient censés déposer les pourboires, qu’ils devaient se partager, à la fin de la journée.

    Or, à l’heure du bilan, le naïf Tony, que plus tard nous vîmes si tonique au poste de « Prime Minister », ce Tony qui n’est pas un blaireau, même pour ceux qui le blairent mal car, comme l’animal qui de mousse tapisse son terrier, il a su capitonner son nid de gauche avec d’inodores Livres Sterling, eh bien oui, il dut s’avouer dupé, car les Gaulois n’avaient pas déposé un sou dans la coupelle, pire que cela, ils avaient empoché les pourboires de l’anglo-saxon.

    Tony Blair conclut :

   « J’avais reçu ma première leçon de socialisme. »

    Je pense qu’il a, ainsi, admirablement, défini l’essence d’une idéologie, que les candides veulent encore nous peindre sous les couleurs du philanthropisme, la plus commune des idéologies :  « I’m number one ! »

11:19 Publié dans Essais | Lien permanent | Commentaires (0)