03/11/2012
A propos d'une France " arc-en-ciel"
A propos d’une France « arc-en-ciel » … (2)
(Publication volontairement différée)
La Correction Politique voudrait que je n’écrive pas « Noirs », mot qu’il nous faut proscrire, puisqu’il est injurieux, alors que « Blacks » ne blesse personne. Aussi, je demande à Déesse Correction Politique de bien vouloir me pardonner cet abominable écart. Je vous promets que je vais réviser la liste des mots interdits.
Revenons à notre mairesse adjointe. Le magot résulterait du blanchiment d’argent, opéré dans le cadre du trafic de cannabis. Ah, me voilà soulagé ! Comment, il ne s’agirait que de pareille vétille ? Pourquoi ameuter les Gaules ? Qu’une proche de la jolie Eva ait les doigts verts, qui s’en offusquera ? N’est-ce pas chose normale, parmi les défenseurs de l’escargot et du vermisseau, que de favoriser la culture de plantes parfaitement inoffensives ? N’y eut-il pas un dénommé Lionel Jospin, peu habitué à jaspiner, mais qui publiquement déclara, qu’il ne se portait pas plus mal d’avoir goûté aux joies du joint ?
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02/11/2012
A propos d'une France arc-en-ciel (1)
A propos d’une France « arc-en-ciel » … (1)
(Publication volontairement différée)
êmes fraîches, les nouvelles ne parfument pas toujours comme le muguet. La dernière en date, la mise en examen judiciaire d’une élue parisienne, membre du parti écologiste, me donne à penser de façon colorée, malgré l’absolue grisaille de ce dimanche 14 octobre 2012.
Quatre cent mille Euros, découverts au logis de la dame, palsambleu, je ne subodorais pas qu’être l’adjoint du maire de Lutèce rapportait autant de louis d’or ou d’écus !
L’affaire est à traiter avec des pincettes, c’est-à-dire au conditionnel présent, mode et temps de l’hypothèse et du doute, présomption d’innocence oblige. Je ne suis pas adepte du lynchage médiatique, ni de sa forme plus sommaire, telle que la pratiquait le Ku Klux Klan. Oui, ces encagoulés ne s’attaquaient qu’à des Noirs, diront les nostalgiques de la ségrégation raciale à la manière yankee, de l’apartheid ou du nazisme, mais je garde pour moi que leur « justice » péchait par excès de rapidité.
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01/11/2012
Et passent les rats (7)
Elena Mirasol (7)
(Extrait de Et passent les rats, roman)
Comme chaque matin, l’autobus a suivi la très longue Avenida de la Conquista, étalage clinquant, tapageur et racoleur de commerces de toutes sortes, de banques, agences immobilières, où bouillonne la laborieuse activité de Santa Soledad. Ici, la plupart des gens veulent réussir. Pour eux, ce verbe signifie d’abord et par-dessus tout, gagner de l’argent, beaucoup d’argent, le plus possible d’argent, toujours plus d’argent, puis de se payer ostensiblement les choses les plus onéreuses, afin de prouver leur supériorité aux pauvres larves qui n’ont su en faire autant. Pour ces incarnations de l’échec, suffisent soit les taudis, soit le bidonville.
Le plus souvent, plutôt que de regarder pour la dix millième fois le décor trop connu, qui plus que le drame ou la tragédie m’évoque la farce ou la bouffonnerie, je préfère soit lire, soit écouter l’un de mes morceaux de musique préférés. Les écouteurs dans les oreilles, les yeux fermés, je m’isole. Alors, je n’entrouvre les yeux que pour vérifier si nous n’approchons pas de l’Université Technologique, ou pour voir qui s’est assis en face de moi, homme ou femme ; s’il s’agit d’un mâle, immédiatement, je suis sur mes gardes. Ici, la femme seule n’est guère mieux considérée qu’un gibier. »
( Roman d’atmosphère fantastique, 470 pages, 18 Euros, frais d’envoi compris)
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