Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/02/2014

ANDALOUSIE 38

 Andalousie, mon amour 38

 

 (Récit de voyage)

 

   Triviale réalité : le téléviseur ne fonctionne pas, ou nous ne savons pas le faire fonctionner. Élisabeth laisse un message, sur le répondeur du téléphone portable de la propriétaire. Nous saurons nous passer de la boîte à sottises.  

    Dîner sur la terrasse, avec au menu : jambon de montagne et fromage andalou, accompagnés d’une salade de tomates, achetés à l’épicerie située à cinquante mètres, de l’autre côté de la rue. Pure simplicité, mais régal assuré.

    L’épicier vend le kilogramme de fraises au prix que nous payons les deux cents cinquante grammes, au pays natal.

    

  

 

 

 

09/02/2014

ANDALOUSIE 37

  Andalousie, mon amour 37

 (Récit de voyage)

 

   Les boutiques exposent leurs produits sur le pas de la porte ; certains marchands les présentent à des éventaires, le long de la rue, sans même la protection d’une bâche visible, mais nous supposons que l’éventualité de la pluie est prévue.  

    Foule de senteurs, qui s’allient, se joignent les unes aux autres, afin de nous offrir cette odeur unique, celle de Grenade, enivrante et subtile, douce et puissante, l’une de ces marques à chérir, au même titre que la lointaine et sauvage féerie de la Sierra Nevada, cadre d’une autre féerie, proche et si hautement civilisée, celle d’une ville située au confluent de deux civilisations.

    

 

   

08/02/2014

ANDALOUSIE 36

 Andalousie, mon amour 36

 

 (Récit de voyage)

 

Au retour, arômes et parfums rouges, verts, orangés,  violets, bleus et jaunes, aux nuances les plus variées, nous accompagnent et titillent nos narines : fruits confits ou séchés, épices, menthe, paprika, romarin, orange, citron, cumin, laurier, safran, papaye, sauge, laurier, abricot, figue, datte, mandarine, thym, que sais-je, pléthore de si bonnes choses, destinés à égayer la table, à susciter la joie des papilles gustatives, à déclencher la fête, cette somme de plaisirs à tort qualifiés de « petits », car même la plus infime des choses, lorsqu’elle éclaire un moment notre vie, a plus de saveur et de valeur que le plus inaccessible des luxes. Et plus nous marchons vers la vieillesse, qui rétrécit notre champ d’action, mieux nous prisons les menues joies, que nous accueillons comme elles le méritent, ambassadrices d’une richesse qui se nomme sagesse.