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31/01/2014

ANDALOUSIE 28

Andalousie, mon amour 28

 (Récit de voyage)

 

   Face au panorama que nous offre la ville de Grenade et le cadre montagneux, je m’immobilise et fais pivoter mes jumelles d’un côté à l’autre, un peu frustré de ne pouvoir l’embrasser d’un seul regard, mais sûr au moins de ceci : ce lieu imprimera ses images dans ma mémoire, et d’une manière indélébile ; entre tous, je saurai le nommer, dire sa grandeur et louer sa beauté, à tel point que les mots me paraissent bien pauvres et faibles, pour suggérer même seulement une ombre de ce tableau.   

    Une guitare aux cordes pincées avec vivacité souligne d’accents passionnés la solennité du moment, manifeste en ceci qu’aucun des touristes ne se précipite. Chacune et chacun s’arrête et laisse passer le temps que de nous exige le lieu. Nous sommes venus de loin, avec en tête une ou des images de Grenade ; que vont-elles devenir ? Certainement, elles pâlissent, leurs contours s’effacent et bientôt il ne restera plus d’elles que le souvenir de fictions, très en-dessous de la réalité.

  

 

 

 

30/01/2014

ANDALOUSIE 27

Andalousie, mon amour 27

 

 (Récit de voyage)

 

   Sur notre gauche, la Sierra Nevada jette, vers le ciel d’un bleu irréprochable, la vigoureuse blancheur de ses cimes. 

    A nos pieds, inextricable même pour l’œil le plus exercé, le dédale des ruelles qui s’élèvent jusqu’au sommet de la colline, puis dégringolent de nouveau vers le Darro, dont le double r roule ses courants torrentiels.

    Est-il possible, est-il honnête d’affirmer que tel ou tel paysage mérite que l’on le décrive comme étant « le plus beau du monde » ? L’emploi commercial des superlatifs m’agace. Je vois là le souci de « vendre » sa région, d’y promouvoir le tourisme générateur d’emplois, donc d’une plus grande richesse.

    

29/01/2014

ANDALOUSIE 26

    

Andalousie, mon amour 26

 

 (Récit de voyage)

 

   Ecrits en énormes lettres noires ou rouges, des mots d’ordre ou des revendications nous intriguent. Quels facteurs causent le sentiment d’insécurité, l’amertume et l’appel lancé aux autorités locales pour sauver l’Albaicin du déclin ? Nous l’ignorons, mais nous voyons passer et repasser des voitures de police, en des rondes à la régularité métronomique. A mes questions j’aurai une réponse, le lendemain.

 

    Nous parvenons au mirador dit de Saint Nicolas. Face à nous, l’Alhambra dore, à force de rayons solaires, ses antiques pierres avides de chaleur.